...« Ces résultats préliminaires sont très encourageants », ont commenté dans une déclaration commune, les trois auteurs de l’étude :
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Dr Christophe Blockeel (CRG, UZ Brussel),
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Dr Pascal Mock (inventeur de ce nouveau concept, Spéc. FIV, Genève)
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Dr Greta Verheyen (CRG, UZ Brussel).
« Non seulement cette procédure semble réalisable et sécuritaire, mais elle a également mené à une amélioration de la qualité des embryons ».
« Si cela est confirmé par les études plus importantes en cours dans de
nombreux centres européens, ce système pourrait initier un changement de
paradigme dans tout le domaine de la médecine de la reproduction », a ajouté le Dr Carlos Simon (IVI, Valencia), Président du Comité Scientifique d’Anecova.
Présentement, lors de la procédure de Fécondation in vitro (FIV), les ovules sont collectés dans les ovaires et fécondés in vitro, suivi d’une période d’incubation dans un laboratoire FIV pendant 2 à 5 jours. Un ou plusieurs embryons, sélectionnés sur la base de leur qualité morphologique, sont transférés par la suite dans l’utérus de la mère pour la suite de la grossesse. Comme plus de 70 millions de personnes à travers le monde (soit près de 1 couple sur 10), sont touchés par des problèmes de fertilité, améliorer les technologies de procréation assistée est un enjeu majeur.
L’étude rapporte que les ovules collectés de 13 patientes suivant un traitement FIV ont été assignés au hasard à la culture in vivo ou in vitro conventionnelle.
Dans le groupe in vivo, la fécondation et le développement des embryons ont mené à une amélioration de la qualité des embryons, avec une proportion significativement plus élevée d’embryons normaux que dans la culture in vitro conventionnelle. Trois enfants en bonne santé sont nés : deux venant d’embryons du groupe in vivo et un d’un embryon du groupe in vitro.
Le retour à une procédure plus proche du processus naturel est un avantag majeur de la technique de pointe développée par la biotech suisse Anecova, en partenariat avec l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Le système d’Anecova implique la micro-injection des ovules fécondés dans une capsule récupérable et perméable, déposée dans l’utérus de la future mère, qui permet un échange optimal entre l’environnement maternel utérin et l’embryon sedéveloppant.
Ainsi, la fécondation et le développement embryonnaire ont lieu in vivo (à
l’intérieur du système de culture in vivo dans l’utérus de la future mère) plutôt que in vitro (dans une éprouvette de laboratoire). Les embryons débutent ainsi leur vie en communication directe avec l’environnement maternel, recréant l’échange réciproque des fluides et des facteurs présents dans le développement naturel de l’embryon, et améliorant la qualité générale des embryons.
« Anecova va essayer d’améliorer la qualité globale des soins des ART en
permettant une utilisation plus physiologique et naturelle des solutions médicales pour les couples ayant des difficultés de conception », a indiqué Martin Velasco, Président du Conseil d’administration d’Anecova et CEO.
Ceci est un extrait du communiqué de Presse PDF ICI
pour l'article Human Reproduction en anglais PDF complet ici